Tourisme en Iran
Les autorités iraniennes communiquent peu sur la fréquentation de leur pays par les touristes internationaux et il est difficile de dénombrer précisément ceux-ci. Entre voyages d’affaires, pèlerinages religieux, et simples voyages culturels, environ un million de personnes pénétreraient encore sur le territoire iranien chaque année. Au départ de la France, les voyages auraient été divisés par trois ces dix dernières années, au minimum.
A la fin des années 2000, une politique active de revalorisation du secteur touristique a été menée par le gouvernement iranien: développement de représentations culturelles à l’étranger, agrandissement du parc hôtelier, entretien du patrimoine national....
Au total, quinze sites figurent désormais au patrimoine mondial de l’UNESCO. Un tiers d’entre eux n'apparaissent dans la liste que depuis ces trois dernières années seulement, et cinquante-quatre autres ont déjà été proposés par l’Etat iranien pour la rejoindre.
“L’Iran est un pays extrêmement riche, sans aucun problème de sécurité, où il est très aisé de voyager, beaucoup plus que dans nombre de destinations pourtant plus banalisées” note ainsi Jean-Pierre Respaut, “son évolution touristique dépendra de son évolution politique”.
A la fin des années 2000, une politique active de revalorisation du secteur touristique a été menée par le gouvernement iranien: développement de représentations culturelles à l’étranger, agrandissement du parc hôtelier, entretien du patrimoine national....
Au total, quinze sites figurent désormais au patrimoine mondial de l’UNESCO. Un tiers d’entre eux n'apparaissent dans la liste que depuis ces trois dernières années seulement, et cinquante-quatre autres ont déjà été proposés par l’Etat iranien pour la rejoindre.
“L’Iran est un pays extrêmement riche, sans aucun problème de sécurité, où il est très aisé de voyager, beaucoup plus que dans nombre de destinations pourtant plus banalisées” note ainsi Jean-Pierre Respaut, “son évolution touristique dépendra de son évolution politique”.
Tourisme en Iran
Le tourisme en Iran, après avoir chuté à la suite de la révolution islamique de 1979 et de la guerre Iran-Irak de 1980-1988, connaît un renouveau depuis les années 2000, malgré les pressions internationales.
En effet les autorités ont mis en place une politique de développement du tourisme avec la construction de nouvelles infrastructures.
L'Iran avec ses nombreux monuments et ses lieux de culture (Ispahan, Chiraz, Téhéran, etc.), ainsi que ses possibilités de loisir (plages du golfe Persique et de la mer Caspienne et pistes de ski de l'Alborz par exemple) offre une grande palette de découvertes.
Selon les données de l'Organisation mondiale du tourisme et la base de données de Knoema | ||||||||||||||
Data | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 |
Nombre* d'arrivées | 1.546 | 1.659 | 1.889 | 2.735 | 2.219 | 2.034 | 2.116 | 2.938 | 3.354 | 3.834 | 4.769 | 4.967 | 5.237 | 4.942 |
Chiffre d'affaires** | 1.266 | 1.305 | 1.025 | 1.464 | 1.950 | 1.978 | 2.259 | 2.631 | 2.489 | 2.483 | 3.306 | 4.197 | 4.086 | |
* Nombre de touristes étrangers venus en Iran. En millions **En milliards & en US dollars $ |
Les statistiques officielles iraniennes cependant intègrent également dans ces données les voyages d'affaires et les voyages de pèlerins sur les lieux saints du chiisme.
La majorité des étrangers entrant en Iran proviennent d'Asie, dont une grande partie des républiques d'Asie centrale.
Les étrangers provenant d'Amérique du Nord et de l'Union européenne ne représentent qu'environ 25% des entrées et viennent surtout par ordre d'importance d'Allemagne, d'Italie, de Bulgarie, de France et de Belgique.
Les sites les plus visités des touristes sont Ispahan, Mashhad, Chiraz et Persépolis.
L'Iran s'ouvre à l'accueil de touristes en provenance des pays musulmans, mais de plus en plus aussi à ceux venant de Chine et d'Inde.
Au début du renouveau touristique en Iran, en 2003, les autorités ont distribué 300 000 visas touristiques surtout à des touristes en provenance des pays musulmans d'Asie centrale désireux en majorité de se rendre sur des lieux de pèlerinage, comme Mashhad et Qom.
Ensuite les agences de voyage européennes – surtout allemandes, françaises et britanniques – ont rapidement proposé des circuits organisés sur les lieux archéologiques et historiques du pays.
En 2008, les autorités font état de 2 500 000 de touristes, avec une forte croissance – pour les Européens – de visiteurs en provenance d'Allemagne.
Politique de visa
La procédure d'obtention des visas a été radicalement simplifiée avec en particulier la possibilité d'obtenir à l'aéroport d'arrivée un visa pour une semaine de séjour. Cette possibilité est offerte aux nationaux de soixante-huit pays du monde dont la France, la Suisse et la Belgique.
Les aéroports internationaux sont équipés depuis 2009 de toutes les facilités électroniques pour l'obtention des visas et pour les réservations. Les visas sont aussi délivrés dans les consulats iraniens.
Il est possible aussi d'entrer dans le pays par la route en quinze points de passage: à la frontière de la Turquie, de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan, de l'Irak, du Turkménistan, de l'Afghanistan et du Pakistan, mais ce moyen est peu utilisé par les voyageurs occidentaux, de même que les lignes de chemin de fer à partir de la Turquie ou du Turkménistan.
L'aéroport international de Téhéran a rouvert en avril 2005 sous la direction d'un consortium de quatre compagnies aériennes locales: Mahan Air, Aseman, Caspian Air et Kish Air.
Infrastructures
L'Organisation du patrimoine culturel, de l'artisanat et du tourisme est chargée du développement des infrastructures touristiques, avec notamment des partenariats avec le secteur privé, l'octroi de permis et de classements selon la qualité, ou l'obtention de crédits. Des zones de franchise ont été mises en place depuis une vingtaine d'années.
L'accent est mis actuellement sur l'écotourisme, la mise en valeur des côtes maritimes, la restauration des monuments historiques, la valorisation de l'art et de l'artisanat, le développement du tourisme de cure.
Cependant en 2006, le nombre d'employés dans le secteur du tourisme ne concernait que 1,8% de la population active. Les prévisions officielles envisagent pour 2025 le chiffre de vingt millions de touristes et d'un chiffre d'affaires de trente-deux milliards de dollars.
En 2010, il y avait 400 hôtels et 200 appartements-hôtels en construction dont environ 66% d'entre eux à Téhéran, dans la province de Gilan, dans la province de Mazandéran, dans la province de Khorasan-e Razavi et à Ispahan.
La majorité des étrangers entrant en Iran proviennent d'Asie, dont une grande partie des républiques d'Asie centrale.
Les étrangers provenant d'Amérique du Nord et de l'Union européenne ne représentent qu'environ 25% des entrées et viennent surtout par ordre d'importance d'Allemagne, d'Italie, de Bulgarie, de France et de Belgique.
Les sites les plus visités des touristes sont Ispahan, Mashhad, Chiraz et Persépolis.
L'Iran s'ouvre à l'accueil de touristes en provenance des pays musulmans, mais de plus en plus aussi à ceux venant de Chine et d'Inde.
Au début du renouveau touristique en Iran, en 2003, les autorités ont distribué 300 000 visas touristiques surtout à des touristes en provenance des pays musulmans d'Asie centrale désireux en majorité de se rendre sur des lieux de pèlerinage, comme Mashhad et Qom.
Ensuite les agences de voyage européennes – surtout allemandes, françaises et britanniques – ont rapidement proposé des circuits organisés sur les lieux archéologiques et historiques du pays.
En 2008, les autorités font état de 2 500 000 de touristes, avec une forte croissance – pour les Européens – de visiteurs en provenance d'Allemagne.
Politique de visa
La procédure d'obtention des visas a été radicalement simplifiée avec en particulier la possibilité d'obtenir à l'aéroport d'arrivée un visa pour une semaine de séjour. Cette possibilité est offerte aux nationaux de soixante-huit pays du monde dont la France, la Suisse et la Belgique.
Les aéroports internationaux sont équipés depuis 2009 de toutes les facilités électroniques pour l'obtention des visas et pour les réservations. Les visas sont aussi délivrés dans les consulats iraniens.
Il est possible aussi d'entrer dans le pays par la route en quinze points de passage: à la frontière de la Turquie, de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan, de l'Irak, du Turkménistan, de l'Afghanistan et du Pakistan, mais ce moyen est peu utilisé par les voyageurs occidentaux, de même que les lignes de chemin de fer à partir de la Turquie ou du Turkménistan.
L'aéroport international de Téhéran a rouvert en avril 2005 sous la direction d'un consortium de quatre compagnies aériennes locales: Mahan Air, Aseman, Caspian Air et Kish Air.
Infrastructures
L'Organisation du patrimoine culturel, de l'artisanat et du tourisme est chargée du développement des infrastructures touristiques, avec notamment des partenariats avec le secteur privé, l'octroi de permis et de classements selon la qualité, ou l'obtention de crédits. Des zones de franchise ont été mises en place depuis une vingtaine d'années.
L'accent est mis actuellement sur l'écotourisme, la mise en valeur des côtes maritimes, la restauration des monuments historiques, la valorisation de l'art et de l'artisanat, le développement du tourisme de cure.
Cependant en 2006, le nombre d'employés dans le secteur du tourisme ne concernait que 1,8% de la population active. Les prévisions officielles envisagent pour 2025 le chiffre de vingt millions de touristes et d'un chiffre d'affaires de trente-deux milliards de dollars.
En 2010, il y avait 400 hôtels et 200 appartements-hôtels en construction dont environ 66% d'entre eux à Téhéran, dans la province de Gilan, dans la province de Mazandéran, dans la province de Khorasan-e Razavi et à Ispahan.